Chantier SEO : créer un PBN de 430 sites WordPress

Chantier SEO : créer un PBN de 430 sites WordPress

Aujourd’hui, je vais vous présenter un chantier SEO que nous avons réalisé pour l’un de nos clients : la création de 430 blogs WordPress.

Présentation du client

Ce client possède une franchise ayant des agences partout en France. Sa marque est très connue : il fait de la publicité à la télévision, à la radio et dans la presse papier. Il est également très présent sur les annonces Google. Vous connaissez très certainement sa marque 🙂

Étant donné que je suis discret sur l’identité de mes clients, j’illustrerai cet article en prétendant qu’il s’agit d’une franchise de cravates de luxe. Ceci me permettra de justifier l’image d’un golden boy pour illustrer cet article 😉

Ce client disposait déjà d’un PBN d’une centaine de sites dont le rôle était de booster son money-site principal, ainsi que quelques sites secondaires. L’équipe SEO a développé un outil  permettant de piloter l’ensemble des sites et de publier facilement de nouvelles pages contenant des liens (un exemple très intéressant d’industrialisation web).

Leur point noir était la création de nouveaux sites car la recherche de noms de domaines expirés, ainsi que les installations des sites n’avaient pas été industrialisées. Elles étaient réalisées « artisanalement », ce qui était extrêmement chronophage. 

Bref, ce client disposait d’une magnifique machine pour gérer son PBN, cependant, il lui manquait des outils pour le faire grossir.

La demande du client

Suite à ma conférence sur les PBN, il m’a contacté pour que je lui créé un premier test de 30 sites, “pour voir”. Ces sites devaient respecter le cahier des charges suivant :

  • Trouver des noms de domaines expirés dans la thématique.
  • Utiliser une IP différente pour chaque site.
  • Installer un blog WordPress.
  • Veiller à ce que l’aspect visuel de chaque blog soit différent des autres en utilisant 30 thèmes graphiques différents.
  • Publier 8 articles de différentes tailles, pour un total de 3000 mots.

Chaque site avait été vendu 118 €, soit un coup total de 3540 €.

Il y a des clients qui font des tests à plus de 3000 €, c’est cool 🙂

Les exigences sur les noms de domaines expirés

La demande sur les noms de domaines était très précise et assez originale, je vais donc vous la décrire en détails :

Metrics SEO

Fait étrange, les exigences de mon client en terme de metrics sont très faibles : il exige simplement qu’un nom de domaine ait au minimum 1 domaine référent ! C’est l’équipe SEO interne qui se chargera de booster les sites en faisant des liens au fil du temps.

Nom de domaine dans la thématique

Par contre, le client est assez à cheval sur le nom de domaine : il doit contenir des mots-clés liés à la mode, comme par exemple :

  • cravate-golden-boy.fr
  • acheter-une-cravate.com
  • mode-pas-cher.net
  • conseils-elegance.eu

Ce type de nom de domaine permet de monter des « blogs-conseils » répondant aux interrogations des internautes. Par exemple, sur un nom de domaine comme “acheter-une-cravate.com”, il est tout à fait normal de publier des articles du style :

  • Quels critères prendre en compte lors de l’achat d’une cravate ?
  • Bien choisir son costume avant d’acheter sa cravate.
  • Quelle couleur choisir lors de l’achat d’une cravate ?

L’idée générale est d’éviter de s’attirer une pénalité manuelle en conservant une certaine cohérence entre le nom de domaine et le contenu du site. Il y a aussi une volonté de répondre aux questions des internautes.

Pas de noms de domaines géolocalisés

Dans cette stratégie de blogs, les noms de domaines géolocalisés sont peu adaptés, comme par exemple :

  • acheter-cravate-saint-malo.com
  • cravate-95.fr
  • cravate-ile-de-france.info

Le client refuse donc ce type de nom de domaine à moins que :

  • Les metrics du site soient particulièrement exceptionnelles.
  • Un magasin de la franchise soit présent dans la localité. 

Gestion du risque juridique

L’entreprise de mon client est assez imposante, elle génère chaque année plusieurs dizaines de millions de chiffre d’affaires. Elle ne peut pas se permettre de prendre le risque d’être attaquée pour usurpation de marque, ce qui pourrait potentiellement coûter des centaines de milliers d’euros et ternir son image.

Les noms de domaines contenant des noms de marques ou des noms d’entreprises présentent un vrai risque juridique, comme par exemple :

  • le-bon-coin-de-la-cravate.fr (trop similaire à la marque Le Bon Coin)
  • cravate-johnny-hallyday.fr (nom d’une personnalité)
  • armani-cravate.fr (nom d’une entreprise concurrente)

Chaque nom de domaine doit donc être vérifié manuellement pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un nom de marque, ce qui n’est pas toujours évident. Voici un exemple (fictif) qui illustre le genre de subtilités auquel on peut être confronté :

  • cravate-perpignan.com : est un ancien nom de domaine qui appartenait à la « SARL Dupont » qui était basée à Perpignan. Il n’y a pas de lien direct entre le nom de l’entreprise et le nom de domaine, il peut donc être exploité sans souci.
  • cravate-nice.com : est un ancien nom de domaine qui appartenait à la « SARL Cravate Nice ». Il y a un lien direct entre le nom de l’entreprise et le nom de domaine, l’ancien propriétaire est donc susceptible d’attaquer en justice.

Dans cet exemple, le risque juridique est vraiment faible… Néanmoins, si vous multipliez ce risque par 430 noms de domaine, il devient tout à fait probable qu’un des anciens propriétaires se lance dans une action en justice en espérant obtenir une compensation financière rondelette.

Méfiance donc.

Vérification du spam

L’autre grande crainte de mon client est qu’un nom de domaine soit spammé, ce qui pourrait transmettre une pénalité au reste de son PBN, voir même au site principal.

L’historique de chaque site est donc systématiquement vérifié manuellement. Il n’est pas rare qu’un nom de domaine expiré « classique » ait été racheté par quelqu’un d’autre pour placer :

  • Un e-commerce de contrefaçons.
  • Un blog de PBN japonais, chinois ou russe.
  • Un site de « rencontre libertine » ou pornographique.

Cela ne signifie pas que ces noms de domaines ont été pénalisés, néanmoins ils sont écartés au nom du principe de précaution.

De même, le profil de liens est vérifié manuellement : beaucoup de noms de domaines « bénéficient » de liens ayant des ancres exactes comme :

  • Nike pas cher
  • Viagra
  • Pussy girl

Ces noms de domaine sont également écartés par précaution.

Étant moi-même un peu parano, je m’entends très bien avec ce client 😉

Résumé sur les noms de domaines

Pour être valide un nom de domaine doit :

  • Être expiré.
  • Avoir au moins un domaine référent.
  • Contenir un terme lié à la cravate (mode, style…).
  • Ne pas être géolocalisé.   
  • Ne pas présenter de risque juridique.
  • Ne pas avoir un historique de black hat ou d’arnaqueurs.
  • Ne pas avoir un profil de liens spammé.

L’organisation globale du chantier

La méthode naturelle pour mener ce type de projet est de :

  1. Trouver 1 nom de domaine.
  2. Réserver 1 nom de domaine.
  3. Installer 1 WordPress.
  4. Configurer 1 blog.
  5. Rédiger 8 articles et les publier.
  6. Recommencer 29 fois.

C’est la méthode la plus naturelle… mais c’est surtout la plus chronophage !

Pour mener à bien ce genre de chantier j’applique ma “méthode Bulldozer” en travaillant par lots :  

  1. Trouver 30 noms de domaine.
  2. Réserver 30 noms de domaine.
  3. Installer 30 WordPress.
  4. Configurer 30 blogs.
  5. Rédiger 240 textes.
  6. Publier 240 articles.

Cette organisation permet de démultiplier la productivité en : 

  • Bénéficiant des gains de temps liés aux regroupements.
  • Automatisant plus intuitivement les tâches regroupées.
  • Sous-traitant des tâches plus répétitives.

Les détails de la méthode Bulldozer sont expliqués sur cet article

Étape 1 : Trouver des centaines de noms de domaines

Je commence par lister les noms de domaines expirés qui contiennent au moins un des mots-clés de la thématique. Pour les trouver, j’utilise des sites comme expireddomains.net (gratuit), Expired Pack ou PBN Premium. Cette recherche me donne une première liste de plusieurs milliers de noms de domaines.

Ensuite, je filtre cette liste pour ne conserver que les noms de domaines qui correspondent au cahier des charges. Pour faciliter ce travail de fourmis, j’ai développé un outil qui me permet de faire des tris et des vérifications en masse :

Oui, c’est terriblement moche, mais c’est aussi terriblement efficace 😉

Vérifier l’historique du nom de domaine

Pour vérifier si un nom de domaine a hébergé un site Black-Hat, j’utilise Wayback Archives qui liste des captures d’écrans d’un nom de domaine au fil du temps. Voici par exemple, un nom de domaine qui était tout à fait respectable en 2005 :

(voir sur Wayback Archives)

Malheureusement, ce nom de domaine a expiré et a été racheté en 2017 afin de vendre des chaussures de contrefaçons :

(voir sur Wayback Archives)

Ces noms de domaines sont donc marqués “spammés” dans mon outil et ne me seront plus jamais proposés.

Pour accélérer la détection de spam, j’utilise l’API de Wayback Archives, qui permet de récupérer le contenu d’un site à différentes dates au format HTML sans passer par l’interface. Il suffit alors de faire une recherche de mots-clés comme “Nike”, “Viagra” ou “Sex” pour détecter automatiquement le spam. Néanmoins, une vérification manuelle reste nécessaire pour éviter les faux-positifs. 

Vérifier le profil de liens d’un nom de domaine

Pour savoir si un site a subi du spam de netlinking, je checke le profil de liens sur SEObserver. Il y deux types d’informations qui sont particulièrement révélatrices :

  1. Les ancres de liens.
  2. Les noms de domaines des sites qui font un lien vers le domaine.

Voici quelques exemples d’ancres de liens problématiques :

Les liens menant vers « confiance-assurances.com » contiennent des ancres comme “Sac Hermès” :

Les liens menant vers « preventionsante.org » sont trop similaires (37 ancres « ici »). Ce profil d’ancres est susceptible d’être considéré comme étant du spam par Google, ce qui représente donc un risque de pénalité.

D’autre part, la majorité des liens entrants de « preventionsante.org » sont présents sur des sites anglais, on peut être quasiment certain qu’il s’agit de spam :

Autre exemple problématique, les sites qui font des liens vers le nom de domaine « dompterletrafic.com » appartiennent tous au même PBN.

J’ai vu dernièrement que SEObserver propose maintenant une API, ce qui me permettrait peut-être d’automatiser en partie cette tâche. Ce serait vraiment du bonheur 🙂

Vérifier le risque juridique

Pour vérifier si un nom de domaine n’est pas un nom d’entreprise, je consulte le site societe.com qui les répertorie toutes :

Par exemple, le nom de domaine « lileauxbebes.com » est libre. Mais attention, il appartenait à la « SAS L’ile aux bébés », une société qui est toujours active. Mieux vaut ne pas l’utiliser !

Si j’ai un doute sur une marque, une simple recherche Google permet de savoir immédiatement si un nom de domaine correspond à une marque. Par exemple, le nom de domaine « lillylilla.fr » est disponible, mais c’est une marque toujours active sur Facebook :

Sélection des noms de domaines

Une fois que j’ai terminé ce (gros) tri, mon client peut sélectionner les noms de domaines qui correspondent le mieux à sa demande. Pour cela, il dispose d’une interface sur laquelle il retrouve les principales caractéristiques de chaque nom de domaine, ainsi que des commentaires et une note.

Oui, c’est terriblement moche, mais c’est terriblement efficace 😉

Il est alors libre de sélectionner les noms de domaines qui semblent correspondre le mieux à son besoin. En général, il en valide 50%. Je dois donc lui proposer au moins 60 noms de domaines correspondants à son cahier des charges pour qu’il en valide 30.

Étape 2 : Réservation des noms de domaines

Les réservations de noms de domaines sont étalées sur plusieurs jours afin d’être un peu plus discret. Je n’ai pas encore eu besoin d’automatiser cette partie, mais c’est une piste d’automatisation facile à réaliser.

Étapes 3, 4 et 5 : Les blogs WordPress

J’ai déjà expliqué dans un article comment nous procédons pour installer, configurer et mettre en ligne des dizaines de blogs WordPress, et comment je publie des centaines d’articles de blog je vous invite donc à les (re)lire 🙂

Coût et délai

Le client commande des paquets de 100 sites. La première a été facturée 11.800 € (soit 118 € par site). Au fil des séries, nous avons automatisé de plus en plus de processus, ce qui nous a permis de diminuer régulièrement nos tarifs.

Aujourd’hui, nous sommes capables de proposer une prestation de création de blog WordPress à partir de 9 €.

Une série de 100 sites étaient généralement livrés en 2 mois, le travail le plus long étant la recherche des noms de domaines, une partie complexe à automatiser car chaque étape implique le jugement d’un expert.

Actuellement, il paie un abonnement annuel de 9 € par site pour l’hébergement, chaque site ayant une IP différente des autres sites.

Si vous demandez comment ce type de prestation peut-être rentabilisée alors je vous invite à lire cet article 🙂

Besoin d’un PBN ?

Je propose de construire vos sites de PBN pour 9€ HT. Oui, c’est possible 😉 Contactez-moi par mail pour avoir plus d’informations : ftreca@gmail.com

39 Replies to “Chantier SEO : créer un PBN de 430 sites WordPress”

  1. 430 sites…. c’est vraiment dingue les moyens déployés par certain quand même.

    Sinon sympa, notamment la méthode bulldozer que j’appliquais jusqu’alors sans m’en rendre compte ^^

    1. On arrive naturellement à la méthode Bulldozer si on cherche à optimiser. Par contre, c’est plus difficile de prendre conscience du processus et de l’appliquer systématiquement à d’autres tâches récurrentes. Une fois qu’on y parvient, c’est magique 🙂

  2. Merci pour ce bel article !

    Est ce que vous cloackez les pbns fraîchement créés pour le client afin qu’aucun lien ne remonte via les outils de crawl, type Majestic par exemple ?

      1. Si tu as besoin de blog pour tes PBN, je propose une prestation ici :
        https://www.francois-treca.com/prestation-creation-blog-pbn/

        Si tu veux des conseils pour augmenter ta productivité, tu en trouveras ici :
        https://www.francois-treca.com/methode-bulldozer-demultipliez-votre-productivite/

        Mon « secret » c’est de développer moi-même les outils dont j’ai besoin. Pour y parvenir, je maitrise le PHP, les bases de données, un peu le JavaScript et Linux. L’apprentissage de ces compétences et le codage des outils sont des investissements (très) lourds mais ça paie à long terme 😉

  3. Comme quoi, la bataille du SEO devient de plus en plus difficile à gagner sans méthode booster type PBN ou cocon. Jusqu’au jour où …

    1. Ce dont il faut avoir conscience c’est qu’il est « normal » que ce site soit bien positionné sur Google. Tout simplement car mon client fabrique des produits de bonne qualité, il les vend à un prix raisonnable et propose un vrai service client. Il a des commerciaux partout en France qui font des opérations de communication au niveau local.
      Ce n’est donc pas un « bourrin de SEO » qui tente de gratter quelques euros avec un comparateur de prix monté en 2 heures 😉
      Il a aussi une vraie stratégie marketing multi-canal, avec une vision à long terme. Pour lui, le SEO n’est qu’un moyen parmi d’autres de générer des leads. Une pénalité serait certes un coup dur, mais son entreprise y survivrait.

  4. Super article, merci François.
    Tu utilises quoi comme hébergement pour avoir des IP différents ?

    Sinon, c’est pas utile de partir sur des expirés si tu passes autant de temps à vérifier la marque et que ton client peut sélectionner des sites avec seulement 1 BL. Autant partir sur des ndds neufs et mettre ce temps/argent sur un netlinking nouveau.

    1. J’ai des serveurs dédiés chez OVH, ce qui permet de disposer de 255 IP différentes, j’ai plusieurs serveurs pour en avoir suffisamment 🙂

      Ta remarque sur les expirés est pertinente, cependant mon rôle est de respecter le cahier des charges de mon client 😉
      Évidemment je donne mon point de vue si on me le demande, mais au final c’est le client qui décide de ce qui est bon pour lui.

  5. Vraiment impressionnant, je suis moi meme SEO et cette article a ete un plaisir a lire. Je pense que ta du y passer beaucop de temps…

    Juste une question, si cette méthode fonctionne si bien, pourquoi ne l’applique tu pas pour ton blog personnel ou tes services de SEO? Merci de ta réponse.

    1. En effet, cet article a demandé beaucoup pas mal de travail. J’ai commencé à le rédiger en août, en cumulant tout, je pense avoir travaillé dessus 3 jours à plein temps 🙂

      La méthode Bulldozer n’est pas applicable sur un « vrai » blog personnel car c’est une méthode de production industrielle. Le gros avantage de l’industrie, c’est qu’elle permet d’abattre beaucoup de travail en peu de temps et en obtenant des produits de bonne qualité. Le gros inconvénient, c’est que tous les produits industriels finissent par se ressembler.
      L’objectif d’un « vrai » blog personnel, c’est justement de se distinguer des autres sites. Chaque article doit donc être complétement unique, original et avoir une « âme ». Bref, on est donc un contexte 100% artisanal, dans lequel une méthode industrielle n’est d’aucune aide 😉

      Pour ce qui est de mes autres processus SEO, j’essaie de leur appliquer la méthode en permanence, ce qui est possible uniquement si une masse suffisante de travail se présente.

      1. Merci de ta réponse, je fais exactement ce que tu fais mais en mode artisanal et j’avoue que c’est long et chronophage, mais j’ai des résultat exceptionnel. Je ne sais ni coder le php, ni CSS ni rien d’ailleurs mais je connais parfaitement la logique SEO.

        Quand je parlais d’utiliser ta méthode PBN, je parlais de l’utiliser pour augmenter le trafic de ce blog “francois-treca.com” et son positionnement sur des requêtes type “SEO” et “référencement” .

        Merci de ta réponse et continue les articles, c’est vraiment intéressant et enrichissant.

        1. La méthode artisanale fonctionne très bien aussi, je n’ai aucun doute sur ça 🙂
          J’ai arrêté de travailler le référencement de ce blog lorsque j’ai constaté que le trafic de Google est peu qualifié : j’avais beaucoup de questions et d’appels de la part de personnes qui voulaient avoir des conseils sans rien donner en retour. C’est sympathique mais ça ne permet pas d’acheter à manger à mes enfants 😉
          Du coup, j’essaie beaucoup plus d’être visible sur les réseaux sociaux, là où sont ceux qui sont prêts à payer pour bénéficier de mes services.

  6. Merci à toi et à tes amis de participer à faire d’internet un océan de merde.
    Mais après tout si ça rapporte des sous…
    Je t’aime

    1. Déjà, merci pour cette puissante contribution qui, c’est certain, fait d’internet un monde meilleur.

      Comme je l’ai précisé dans l’article, la volonté de mon client est aussi de répondre aux questions des internautes, ce qui peut être fait correctement et à bon marché à condition d’être méthodique et organisé. C’est également le cas de cet autre client qui commande des centaines d’articles premium pour donner une bonne image de ses produits :
      https://www.francois-treca.com/chantier-seo-300-articles-sponsorises-premium/

      Sinon, je ne fais pas que du PBN, j’essaie de rédiger des articles de bonne qualité sur mon propre blog, tu les trouveras ici :
      https://www.francois-treca.com/

      J’ai aussi un site éducatif qui rend service chaque jour à des milliers de professeurs des écoles, ainsi qu’à des parents d’élèves :
      https://sitespe.fr/

      J’aide les entrepreneurs à se lancer en mettant à leur disposition une plateforme de mise en relation avec leurs clients, sans commission :
      https://www.bulldoz.net/

      Je participe à un concours SEO durant lequel j’essaie de gagner en ayant une stratégie basée uniquement sur la qualité du contenu et la communication :
      https://www.qwanturank-classement.fr/blog/ma-strategie-complete-pour-le-concours-qwanturank/

      Et toi, tu fais quoi ?

  7. Bravo pour cet article super enrichissant. C’est toujours intéressant de voir la stratégie de gros groupes et le budget associé. On comprend assez vite pourquoi une entreprise plus modeste n’arrivera pas à se positionner devant un gros qui commande d’un coup 430 PBN !

    1. Merci pour le compliment 🙂

      Pour précision, ce PBN a été livré en 5 lots, sur 2 ans et demi.

      Il y a toujours de l’espoir pour les PME, mais il est évident que lorsqu’on a peu de budget il vaut mieux se concentrer sur la longue traine et « remonter » petit à petit sur les gros mots-clés. Comme toujours, « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » 😉

  8. Livré en 2 ans et demi… Quel a ete l influence sur le ranking ? Combien de temps pour que google réagisse ?
    Merci du partage en tout cas.

    1. Difficile à dire pour 2 raisons :
      1) Mon rôle se limitait à la production du PBN, je n’ai donc pas fais de suivi de l’évolution des sites.
      2) Des campagnes de netlinking sont menées en permanence pour le site principal et pour le réseau. Il serait donc difficile de connaître la contribution exacte du PBN dans l’évolution du site principal.

  9. Super article. Beau travail. Félicitiations.

    Mais en fin de compte, cela ressemble à la chloroquine : on a aucune idée de l’impact sur le SEO, alors que c’est la seule chose importante.

    PS. De par mon expérience des serveurs OVH, les IPFOs sont des IPs qui se suivent te se ressemblent comme des gouttes d’eau homozygotes.

    1. Exactement, c’est bien pour ça je ne vends jamais une promesse de résultats à un client mais des éléments visibles et mesurables : des articles, des liens en page d’accueil, des PBN, etc. C’est encore plus vrai pour ce projet dans lequel je ne suis qu’un humble « prestataire technique ».

      Chez OVH, il y a une solution pour éviter les listes d’IPs à la queue leu leu : il faut en commander 4 par jour. Inconvénient : c’est long et barbant (je regrette de ne pas l’avoir automatiser alors que ce n’était pas compliqué techniquement).

  10. Bonjour François, merci pour cet article encore une fois de qualité ! A propos d’automatisation pour industrialiser les processus, as-tu aussi des outils maison pour gérer les réseaux sociaux par exemple ? Ou bien une prestation qui permet de livrer un package pour chaque NDD (nd d + blog WP + fb + twitter par exemple) ?
    Bonne continuation,

    1. Bonjour Marc, merci pour ce retour 🙂

      J’ai déjà eu une demande de ce type et j’avais vu qu’il existait des outils pour le faire facilement. Je n’ai pas creuser jusqu’au bout car finalement le client est resté sur un PBN standard.
      J’imagine aussi qu’il doit exister des API pour automatiser si besoin. Il n’y a donc aucun obstacle technique pour mettre en place un processus de ce style 🙂

  11. Article très intéressant !
    Je me demande quand même: est-ce rentable pour toi ? As-tu compté le nombre d’heures que tu as passées sur ce projet ?
    J’ai l’impression que le prix est bas pour la charge de travail (surtout si tu dois créer des nouveaux scripts et cie). On parle de montant HTVA facturé au client j’imagine ?